Bonjour ô chers fan de One Piece !
Je vous propose de vous poster ma fanfic que j'ai déjà posté sur un autre site, que j'avais faites pour un concours en fait ^^
Il s'agit d'un Zorro x Sanji mais très soft, rien de choquant x) Genre Aventure/petite Romance. =)
Je l'ai en deux parties, je vous poste la première et si ça vous plait je posterais la fin =D
Bonne lecture, et n'hésitez pas à me dire ce qu'il ne va pas, je pourrais m'améliorer :3
Pour info, les pensées des personnages sont en Italique =)
UN REVE IMPOSSIBLE, UN CUISINIER, UN ESCRIMEUR => Première Partie
Luffy n'en faisait décidément qu'à sa tête. Le fait de savoir que l'île sur laquelle l'équipage avait accosté, était selon les rumeurs, une île hantée. Cela l'avait excité au plus haut point et il avait déguerpi dans le centre ville, suivit de Nami et Robin qui devaient faire quelques courses : quelques feuilles de papier et deux trois livres historiques leur faisaient amplement l'affaire. Le cuisinier leur avait – comme à son habitude – proposé de les accompagner, cependant elles voulaient rester « entre femmes ». La déception que l'on avait alors pu voir sur le visage de Sanji avait fait ricaner Zorro, qui était assis contre le mât, en position de sieste, comme très souvent.
« - Ça te fait rire face de melon ? » Lui lança illico le blond, d'un ton froid.
- Oui, ton impuissance face aux femmes me fait rire, sale cuistot. » Avait machinalement répondu le concerné avec un sourire provocateur sur ses lèvres.
Les coupant dans leurs querelles habituelles, Chopper les interpela tous les deux.
« Sanji, Zorro, j'ai besoin que vous alliez m'acheter plusieurs médicaments en ville. » leur dit le petit renne au nez bleu.
- Tu ne peux pas y aller seul ? lui répondit Sanji, en haussant son seul sourcil visible, en signe d'incompréhension.
- De toute façon impossible que j'y aille avec Sourcil en Vrille » pesta l'escrimeur
«- C'est que…. La ville est hantée… ajouta timidement le médecin de bord en baissant les yeux.
- Demande à Pipo alors » poursuivit le blond, « Je ne me balade pas avec Tête de Gazon en ville, ça ferai fuir toutes les jolies filles ! »
- Moi, Pipo le plus grand guerrier de toutes les mers, je reste ici valeureusement pour protéger Chopper et le Vogue Merry ! » Lança-il, les jambes toutes tremblotantes.
« Bon, j'ai compris… » Souffla le cuisinier, en recrachant la fumée de sa cigarette qu'il venait d'absorber. « De toute façon je dois aller faire des courses pour réapprovisionner le bateau en nourriture. »
- Donc si j'ai bien compris c'est moi qui vais acheter les médicaments. Continua le bretteur tout en se levant.
- Quelle déduction digne d'une brute aux cheveux verts ! Répliqua le blond, sourire aux lèvres.
- La ferme. »
Les deux plus froussards restant sur le bateau pouvaient voir s'éloigner les deux silhouettes des deux jeunes hommes, visiblement encore en train de se taper dessus.
Après avoir trouvé la pharmacie et acheter ce dont Chopper avait besoin, Zorro se baladait dans l'allée centrale de la ville, soi-disant hantée, dans l'espoir d'y trouver une armurerie, histoire d'aller jeter un coup d'œil aux sabrent qui pourraient s'y trouver.
De son côté, le blond avait fini ses courses, et était en train d'admirer une robe dans une vitrine, qu'il trouvait absolument magnifique et qui irait parfaitement à sa Nami-chérie. Le coupant dans ses pensées, il entendit des jeunes femmes – très jolies – en train de discuter d'un « fantôme » qui était « revenu pour une nouvelle victime au village la nuit dernière » et qu'il recompter bien revenir ce soir. Le côté galant, protecteur et attentionné de Sanji lorsqu'il voyait de « sublimes jeunes femmes en détresse » réapparu aussitôt. Il s'incrusta alors dans la conversation, la fumée de sa cigarette formant un cœur.
« J'ai cru entendre qu'un fantôme voulait attaquer de si belles demoiselles que vous ? »
Après toutes les flatteries que le cuisinier de première classe avait pu leur faire, ils parlèrent plus en détail sur ce fantôme.
« Personne ne l'a jamais vu dans le village, ou du moins, personne d'encore vivant. Dit la première fille.
- Il enlève des femmes et on ne les revoit plus jamais ! Intervint une autre.
- Quel enfoiré ! Oser enlever de si belles créatures sans défense ! continua le blond, outré.
Zorro, satisfait d'avoir visité l'armurerie, essayait de retrouver le chemin jusqu'au bateau. Son sens de l'orientation étant au moins dix fois inférieur à celui de Luffy, autant vous dire que ça n'aide pas ! C'était la troisième fois qu'il repassait devant ce foutu magasin de fringues. Il passa alors dans une rue, où il reconnut son nakama, entouré de pleins de jeunes femmes, plutôt bien roulées. Qu'est ce qu'il lui foutait les nerfs ce Love Cook ! Impossible d'aller faire une course sans qu'il drague tout se qui bouge ! Zorro les observait discrètement du coin de la ruelle. Et maintenant une brune se mettait à lui caresser les cheveux ! Trop c'était trop. Le bretteur allait vite fait le ramener au Vogue Merry, il avait toute la bouffe du soir à préparer bordel !
« Oi, Sourcil en Vrille, qu'est ce que tu fais là ? » lui dit Zorro, d'une voix impassible, derrière lui. Le blond se retourna, furieux d'avoir était stoppé.
« Depuis quand tu te soucis de ce que je fais tête d'algue ?
- Je ne m'intéresse pas à toi ! C'est juste que les autres doivent nous attendre pendant que tu flirtes avec ces gonzesses ! enchaina Zorro, toujours aussi impassible.
- T'as cas retrouver ton chemin tout seul, je suis sur que tu trouveras facilement, sur une si petite île, ironisa Sanji.
- Ta gueule enfoiré !
- Arrête de prononcer des grossièretés devant les femmes ! »
Zorro dégaina l'un de ses sabres, et Sanji leva une jambe et jeta sa cigarette par terre, l'écrasant avec son autre pied, signe qu'ils allaient se battre, ce qui fit littéralement fuir toutes les femmes qu'il y a quelques minutes étaient en train de cajoler le cuisinier, suivit de leurs cris aigus d'affolement lorsqu'elles avait vu Zorro sortir le précieux sabre de Kuina. Le pseudo-combat entre les deux nakamas ne fut pas long. Un vieil homme arriva dans la ruelle où se trouvaient les deux jeunes hommes, en courant. Il s'écroula par terre, haletant, ce qui attira l'attention des jeunes gens. Après avoir repris son souffle, le vieillard leur expliqua que le village avait besoin de leur aide ( il avait reconnu Zorro grâce à son avis de recherche ), car il venait de rencontrer LE fantôme, dans les montagnes les plus proches, et qu'il allait revenir au village trouver une nouvelle victime à torturer jusqu'à la mort.
Sanji était déjà prêt à partir, quand à Zorro, lui trouvait ça plutôt intéressant, c'était l'occasion de s'entrainer contre un adversaire puissant et aussi parce qu'il était seul avec… Sanji. Il se gifla mentalement.
Ah quoi il pensait là ? Faut se ressaisir mon vieux ! C'est juste ce fichu Love Cook. Il suivait ce dernier en courant vers les montagnes. Le blond courait vite, grâce à ses longues jambes fines, suivit de près par l'escrimeur. Quinze minutes de course suffirent pour atteindre l'endroit que leur avait indiqué le vieil homme.
« Tu le vois ce fameux fantôme ? Moi j'y vois rien avec toute cette brume ! annonça le bretteur.
- Je ne vois rien non plus.
- Quelque chose cloche.
- C'est trop silencieux. »
En effet, on pouvait juste entendre quelques oiseaux siffloter, et la brume épaisse ne les aidait pas pour essayer d'apercevoir l'ennemi. Le terrain était en grande pente, et quelques arbres morts servaient d'abris aux oiseaux.
« Pas très gai comme endroit.
- Ce qui correspond bien, pour un « fantôme »…
- Et Sanji, t'es obligé de fumer dans un endroit pareil ? Ca sent le cramé !
- Je fume pas Marimo !
- Oh hé c'est bon, pas la peine de profiter d'avoir le dos tourné pour te défoncer les poumons, on le sait tous que t'es un drogué.
- Oi Baka, je te dis que je ne fume pas !
- … ( ~ un ange passe ~ )
- ATTENTION ZORRO DERRIERE TOI !
Il rêvait ? Le cuistot l'avait bien appelé par son prénom ? C'était bien la première fo-.Zorro se prit un coup violent dans le ventre, n'ayant pas régit « physiquement » à la prévention de Sanji.
« Hé qu'est ce que tu fous Tronche de Gazon ? »
Voilà, les bonnes habitudes revenaient, il ne l'appelait plus par son prénom mais par tous les surnoms débiles qu'il avait pu inventer depuis qu'ils s'étaient rencontrés. C'était mieux comme ça, et ça ne le déplaisait pas.L'escrimeur se releva, essuyant le filet de sang qui coulait le long de sa lèvre, en y passant sa main, avec le-sourire-qui-tue-aux-lèvres-et-qui-en-dit-long.
« Du calme blondinet, on l'a trouvé ton fantôme.
- Si t'es obligé de t'encaisser un coup et de cracher du sang pour trouver le fan-
- Tu t'inquiète tant que ça pour moi ? lui dit Zorro, le coupant, en lui adressant toujours le même sourire.
Sanji ne répondit pas mais rougit légèrement, et finit par détourner le regard des yeux d'un vert profond du bretteur. Pas le temps de continuer à se chamailler, l'adversaire refit face, et l'on pu apercevoir sa silhouette, un « homme » qui faisait au moins trois têtes de plus que Petit Pois ( Zorro ). Des cheveux noirs longs recouvraient son torse, et il était seulement vêtu d'un pantalon noir. Physiquement, il n'avait rien d'un fantôme. Son visage étant plutôt angélique.